Robert Badinter, ex-ministre de la Justice, est décédé dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février. Emmanuel Macron a annoncé qu'un hommage national lui sera rendu. Revivez les réactions du monde politique.
Ex-ministre de la Justice sous François Mitterrand de 1981 à 1986, Robert Badinter est mort dans la nuit du jeudi 8 au vendredi 9 février. © Philippe Grangeaud / solfé communications
14 h 47 : C’est la fin de ce live. Pour plus d’infos sur la vie de cette figure politique, la nécrologie de Robert Badinter est disponible ici.
Merci de nous avoir suivis, à bientôt sur Cuej.info.
14 h 35 : Première réaction de Marine Le Pen sur son compte X.
14 h 23 : L’extrême-droite ne réagit que très sobrement à la mort de Robert Badinter
Pendant longtemps, les relations entre l’ex garde des Sceaux et l’extrême-droite étaient houleuses. L’abolition de la peine de mort était vu comme du laxisme par ses détracteurs. Encore aujourd’hui, l’abolition ne convainc pas les militants frontistes. Selon un sondage Ipsos d’octobre 2023, 81 % des sympathisans du Rassemblement National serait pour le rétablissement de la peine de mort.
14 h 11 : Emmanuel Bompard, le coordinateur national de la France Insoumise, le décrit sur X comme « un combattant infatigable pour les droits humains ».
14 h 07 : « Un géant de la conscience française nous a quittés », poste sur X Stéphane Séjourné, le ministre des Affaires étrangères.
14 h 03 : Robert Badinter entrera-t-il au Panthéon ?
« Il faut tout d'abord avoir une pensée pour son épouse, sa famille, a poursuivi le président de la République. Je veux dire aussi ma peine à titre personnel. » Sur la panthéonisation de Robert Badinter, il laisse planer le doute. « J'aurais l'occasion de m'exprimer lors de l'hommage national en préparation avec la famille », a-t-il précisé.
13 h 45 : « Un hommage national lui sera rendu », annonce Emmanuel Macron
En déplacement à Bordeaux, le chef de l'État a également qualifié l'ancien garde des Sceaux comme « un repère pour beaucoup de générations », « une conscience ». « La nation a perdu à coup sûr un grand homme, un très grand avocat », « un sage ».
13 h 04 : « Robert Badinter semblait être ce roc insubmersible au service de la défense des valeurs de notre République. Son combat contre la peine de mort est inscrit à jamais dans l'histoire. Notre pays perd un de ses grands hommes », déplore le leader communiste Fabien Roussel sur X.
13 h 00 : Jordan Bardella transmet ses condoléances “à sa femme Élisabeth et leurs trois enfants”
12 h 52 : « Abolir la peine de mort, comme garde des Sceaux, était le combat de sa vie. Ce sera à jamais l’un de nos plus grands héritages. Nous n'oublierons jamais Robert Badinter, son ardeur, la force de sa conviction, sa soif inébranlable de justice », salue la ministre de la Culture Rachida Dati.
12 h 50 : Le président des Républicains, Eric Ciotti, confie sa « profonde tristesse à l’annonce du décès de Robert Badinter, figure emblématique de la justice et défenseur infatigable des droits de l'homme ».
12 h 50 : « Robert Badinter, c'est un autre mot pour écrire le nom liberté », dit Jack Lang sur BFMTV.
12 h 41 : L’ancien président de la République François Hollande rend hommage à Badinter celui qui « restera dans l’Histoire pour avoir convaincu le Parlement d’abolir la peine de mort ». « C’était le combat de sa vie », a-t-il assuré sur RTL.
12 h 38 : En vidéo : Quand Robert Badinter défendait l’abolition de la peine de mort devant le Parlement
12 h 26 : « Un juste entre les justes » salue Laurent Fabius, le président du Conseil Constitutionnel.
12 h 29 : Pour Anne Hidalgo, Robert Badinter était un « enfant de la République, avocat des grandes causes et fin observateur de notre société », qui « n’aura cessé, jusqu’à la fin de sa vie, de condamner l’injustice, de lutter sans relâche pour les droits en condamnant toutes les formes de discrimination et notamment l’antisémitisme », salue la maire de Paris.
12 h 24 : « Robert Badinter était plus que l’abolitionniste qui mit fin à la peine de mort. Il incarnait l’idée même de justice », salue sur X le Premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, après la mort de Robert Badinter.
12 h 27 : « Profondément épris de justice, artisan de l’abolition, homme de droit et de passion, il laisse un vide à la hauteur de son héritage : incommensurable », déclare le ministre de la justice Eric Dupont-Moretti sur X.
12 h 22 : « Par les combats de sa vie, Robert Badinter aura montré que la politique trouve sa noblesse, non dans l’opportunisme qui suit les vents dominants de l’opinion – mais dans l’exigence de justice qui, souvent à contre-courant, s’efforce de convaincre un peuple », réagit François-Xavier Bellamy, ancienne tête de liste des Républicains aux élections européennes.
12 h 20 : Réuni ce vendredi, le Conseil de Paris a observé une minute de silence en hommage à Robert Badinter.
12 h 18 : « Européen convaincu, c'est un homme libre et un esprit tenace qui manquera à notre pays », estime Marine Tondelier, la cheffe des écologistes, sur X.
12 h 14 : Gabriel Attal réagit à la mort de Badinter sur X : « Nous lui devons tant. Nos droits et nos libertés lui doivent tant. »
12 h 12 : « Je suis orphelin pour la deuxième fois de ma vie », confie l’avocat Alain Jakubowicz, proche de Robert Badinter, sur Europe 1.
12 h 11 : « Je perds un ami intime, un compagnon de luttes, de victoires, de conversations littéraires et de moments intenses », déplore l’économiste Jacques Attali.
12 h 02 : « Il était une figure du siècle, une conscience républicaine, l’esprit français », salue Emmanuel Macron sur X.
« Avocat, garde des Sceaux, homme de l’abolition de la peine de mort. Robert Badinter ne cessa jamais de plaider pour les Lumières. Il était une figure du siècle, une conscience républicaine, l’esprit français. »
11 h 59 : « Je n'ai jamais croisé un autre être de cette nature. Il était tout simplement lumineux », a réagi le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon.
11 h 47 : Le sénateur socialiste et ex-ministre des Sports Patrick Kanner remercie Robert Badinter pour « l’empreinte indélébile » laissée « dans notre Histoire collective ».